Éditoriaux de Jean-Claude Mailly
Terrorisme, barbarie, lâcheté, horreur, les mots se bousculent pour qualifier les attentats qui ont ensanglanté Paris vendredi dernier. Nous pensons d’abord à toutes celles et ceux qui ont perdu un ou plusieurs proches qui assistaient au concert au Bataclan ou qui étaient attablés aux terrasses.
Rien ne peut justifier de tels actes fanatiques. Il s’agissait bien de tuer des innocents, de vouloir faire peur, de terroriser. Au-delà des troubles géopolitiques importants qui secouent la planète, notamment depuis la guerre du Golfe, ce sont aussi des valeurs et principes qui sont reniés, dont celui de la démocratie, régime qui permet non seulement la reconnaissance des divergences mais aussi leur libre expression.