ATSEM, animateurs,
employés communaux et enseignants ensemble
contre le décret du 24 janvier du ministre
Peillon!
Depuis la rentrée scolaire, toutes
les informations confirment que la mise en œuvre du décret du 24 janvier sur la
semaine de quatre jours et demi conduit à une dégradation des conditions de
travail et à des remises en cause statutaires tant pour les personnels communaux
que pour les enseignants.
La Fédération Nationale de
l’Enseignement, Culture et Formation Professionnelle Force Ouvrière (FNEC
FP-FO), la Fédération des personnels des Services Publics et des Services de
Santé Force Ouvrière (FSPS-FO) rappellent leur opposition à ce décret qui
instaure une inégalité de traitement des enfants selon les communes en
territorialisant l’école publique.
Les conditions de sécurité ne sont
pas remplies !
Elles dénoncent le manque criant de
personnel pour faire face à l’accueil de tous les enfants inscrits dans les
activités municipales imposées par le décret du 24 janvier. Les personnels sont
confrontés à des situations ingérables, contraints de palier au mieux et dans
les pires conditions à la désorganisation généralisée.
Dans une situation de recours
généralisé aux emplois précaires, au manque de postes, l’accueil des enfants ne
réunit pas les conditions minimales de sécurité.
La FNEC FP-FO et la FSPS-FO mettent
en garde le ministre contre les risques inévitables d’accidents dans de telles
conditions. Elles n’accepteront pas que les personnels tant communaux
qu’enseignants soient tenus pour responsables.
Elles dénoncent la confusion entre le
scolaire et le péri scolaire. Elles exigent le respect des missions et des
obligations statutaires de chaque catégorie tant des fonctionnaires territoriaux
que des fonctionnaires d’Etat.
Pour la FSPS-FO et la FNEC FP-FO le
Ministre est responsable.
Dans ces conditions la FNEC FP-FO et
la FSPS-FO alertent les pouvoirs publics. Elles n’accepteront aucune tentative
d’opposer les différentes catégories de personnels entre elles. Déjà les agents
territoriaux et les enseignants se regroupent pour agir ensemble pour
l’abrogation du décret.
La
FSPS-FO et la FNEC FP-FO réaffirment leur exigence d’abrogation du décret du 24
janvier.