Moche, disgracieuse, hideuse, ratée et laide ? En fait, l’Axel n’était plus de son temps en fleurant trop l’ADN des années 70 de la marque.
La version basique à moteur GS de 1129 cm3 était vendue seulement 37 000 francs soit sensiblement le prix d’une R4TL
Sa forme générale rappelle celle d'une Visa en version 3 portes.
L'Axel offrait plusieurs atouts comme la tenue de route, le confort de suspension, la nervosité, une habitabilité meilleure que celle de la Visa avec un coffre plus vaste et plus pratique d'accès grâce à un seuil de chargement très bas.
Au rang des défauts, une ligne peu gracieuse, une consommation élevée, et pour les premiers modèles en tout cas, de nombreux problèmes de fiabilité liés à un manque de contrôle de fabrication de la production de l'usine roumaine.
En France, l'Axel aura une carrière discrète bien que bénéficiant d'un prix de vente très intéressant (la version de base étant moins chère que la 2 CV). Proportionnellement, ce sont les versions « Entreprise » (deux places avecTVA à 18,6 % récupérable au lieu de 33 %) qui auront le plus de succès.
Inventeur de la voiture low cost, l'Axel Citroën ne rencontrera pas le succès. « Rien ne sert d'avoir raison trop tôt » lâchera un laconique Jacques Calvet aux journalistes qui demandaient son opinion sur les raisons de l'échec. L'Axel est abandonnée en 1990.